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La pénurie de main d'oeuvre

Il faut faire face à la pénurie de main d'oeuvre et transformer cet enjeu en avantage stratégique. Comment optimiser la transformation organisationnelle et numérique de vortre entreprise ? Tout ceci relève de la conduite de changement.

La semaine dernière dans un moment de sombre désespoir, un gestionnaire accède à la page google.ca. Dans la fenêtre de recherche, il tape l’expression pénurie de main-d'œuvre. BOOM! 558 000 résultats. D’entrée de jeu, il se sent moins seul. Excellente démarche thérapeutique.

L’expression pénurie de main-d'œuvre est actuellement sur toutes les lèvres, dans tous les médias. L’expression est presque à la mode et fait même bien dans certains salons. Prenant un air grave, le regard ailleurs, secouant la tête, d’une voix FM il dit : pénurie de main-d'œuvre ! La-chose-dont-on-ne peut-que-prononcer-le-nom. Le mal sans remède selon plusieurs, la bête qui explique toutes sortes de problèmes de rendement, de qualité, de performance, de livraison… de gestion. Enfin, nous avons trouvé LE coupable. Un peu comme dans le journal jaune et noir d’une certaine époque avec toutes les photos…

Mais n’est-ce pas là une simple vue de l’esprit ? Peut-être que le verre qui semble vide est finalement rempli à pleine capacité ? L’objectif n’est pas ici de déclencher un débat digne de sophistes, mais plutôt de mettre en lumière la pénurie de main-d’œuvre en tant que conséquence plutôt de cause. En outre, cette pénurie de main-d’œuvre qui ne serait pas la cause de tous les maux serait plutôt la conséquence ou le symptôme de nombreuses bonnes choses…  Cinq raisons qui illustrent bien que la pénurie de main-d’œuvre, n’est pas un problème, un enjeu certes, mais un enjeu porteur de bonnes nouvelles!

 

  1. Reconnaître la pénurie comme un signe de bonne santé

À l’inverse de la pénurie de main-d’œuvre, il y a le surplus. L’entreprise qui se retrouve avec un surplus de main-d’œuvre peut être dans une situation de stagnation de sa croissance doublée d’une optimisation de ses outils et méthodes de travail. Ou pire encore, dans une situation de décroissance. Alors qu’en situation de croissance, il est aussi nécessaire de faire croître le nombre de ses ressources humaines. Qui plus est, si l’offre de main-d’œuvre est réduite, il y a fort à parier que l’économie se porte globalement bien et que les perspectives d’affaires sont positives. Ils sont alors loin les jours sombres.

 

  1. Considérer la matière première en tant que richesse à investir

Et si nous faisions croître nos actifs ? S’il est moins facile de recruter, peut-être pouvons-nous davantage travailler en rétention ? Investir dans la formation, dans la réalisation d’objectifs de carrière stimulants. Mettre en place des mesures qui favorisent l’équilibre travail-famille, les horaires à la carte, la mobilité, le télétravail, etc. Et que dire de l’écoute, de la reconnaissance et de la valorisation ? Et si le compétiteur se met à emprunter la même approche ? Quelle belle occasion de faire encore mieux ! Travailler à améliorer les ressources en place et leur contexte de travail de sorte que le niveau de qualité atteigne des sommets…

 

  1. Optimiser le rapport efforts / résultats

D’accord, cela ne suffira pas. Alors, il conviendra aussi d’optimiser les outils et méthodes de travail. La rareté de la main-d’œuvre représente une occasion idéale d’investir dans l’optimisation des outils mécaniques, technologiques, normatifs et des processus de travail. Et à tout coup, une telle optimisation entraîne une réduction de coûts et une augmentation de la marge bénéficiaire. Encore une bonne nouvelle.

 

  1. Améliorer sans fin

L’entreprise est en bonne santé, elle investit dans son capital humain et le fait fructifier, elle en profite également pour optimiser ses outils et méthodes. Reste encore à saisir l’occasion d’améliorer les produits ou services offerts. Un produit ou un service qui se démarque, il va sans dire, est forcément remarqué. Remarqué, il devient source d’attrait. La fierté de la marque de qualité est un élément non négligeable pour attirer les ressources de qualité. Être à la source d’un produit ou d’un service qui fait l’envie est loin d’être une mauvaise posture.

 

  1. Devenir attractifs : marketing RH au-delà de l’image

Sortir du cadre prescrit, du modèle traditionnel conformiste. Repenser le modèle actuel du processus de dotation. Travailler l’expérience-candidat pour la rendre en elle-même source de satisfaction. Une expérience-candidat exceptionnelle laisse présager à la potentielle ressource une pléthore de possibilités. Au-delà de l’image projetée, l’expérience en elle-même représente souvent un moment charnière pour celle ou celui qui a le choix. Pourquoi ne pas songer à mener des enquêtes de satisfaction, voire même à adjoindre un(e) spécialiste en marketing à l’équipe de dotation?

 

Nous sommes curieux : quels sont les leviers que vous avez utilisés pour transformer l’enjeu de la main-d’œuvre en avantage stratégique ?

 

Luc Lachapelle B.A., M.A., M.B.S.I., C.D.I.A., S.S.C.

Directeur, Services-conseils stratégiques HCM.

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